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Quelles politiques publiques pour une alimentation saine en Martinique ?
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Table ronde : le rôle des parties prenantes dans la perspective du déploiement d’une production maraichère locale et saine en Martinique
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Les attentes des consommateurs martiniquais pour des tomates locales certifiées sans pesticides : résultats et portée générique de l'enquête consommation
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Quelques enjeux pour le développement d'une production alimentaire locale et saine
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Allocutions d'ouverture
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Echanges avec le public - 4
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Les sœurs Nardal, symboles des luttes féministes et anti-racistes
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Paulette Nardal y Marie-Thérèse Julien Lung-Fou: una genealogía posible en la cultura impresa postcolonial caribeña
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Étudiantes antillaises en migration de 1930 à 1970, une trajectoire différente ?
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Féconder la pensée-monde depuis la Caraïbe : de l’internationalisme noir de Jane Nardal au cannibalisme poétique de Suzanne Césaire
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Hommage à Maryse Condé
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Allocution
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Table ronde autour de l’ouvrage Décoloniser les mémoires de l’esclavage (L’Harmattan, Guinée, 2024)
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Echanges avec le public - 3
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Faire entendre les voix d’esclavisé.e.s dans les chansons de la Caraïbe insulaire francophone
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Nannan parole pluché nan Fab’Compè Zicaque Mussieu Gilbert Gratiant
Analyse textuelle de l'oeuvre Fab' Compè Zicaque de Gilbert Gratiant
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Lines of flight and affiliations in crossings: caribbean literary imaginations of Asian figures in relation to marronage
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Africatown ancestor's discourse analysis : unveiling narratives of identity heritage
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Frantz Fanon ou le rayonnement de la Martinique : de l'Algérie à l'Afrique du Sud
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Echanges avec le public - 2
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When neighbors become friends : Ellen Irene Diggs at the University of Havana and Pan-America diplomacy
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Comparer et connecter les villes de la Caraïbe française : l'exemple de Saint-Pierre et de Cayenne au 19e siècle (1815-1848)
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L’ordre colonial menacé : l’indemnité haïtienne de 1825 entre reconnaissance et reconfiguration des dynamiques de pouvoir post-coloniales
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Decolonization in museums galleries and traveling exhibits: Costa Ricans of African descent ("afro-coloniales" and "afro-caribeños") in the reformed Department of History of the Museo Nacional and exhibition "Obituarios de la Memoria"
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Echanges avec le public - 1
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Les réparations au titre de l'esclavage au 19e siècle
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Circulations et stratégies de domination des Blancs créoles de la Martinique au 19e siècle dans la Grande Caraïbe
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Esclavage dans les Antilles françaises : une étude des relations de pouvoir
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Cases et jardins dans l'organisation du travail « libre » en martinique de 1848 à 1852, d'espaces de liberté à outils de coercition
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Conférence inaugurale
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Ouverture officielle du colloque
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Table ronde n°4 : Les enjeux et objectifs de la Francophonie sportive
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Francophonie en Amérique ou francophonies des Amériques? Parier sur le pluriel. Conférence de clôture du colloque
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Table ronde n°3 : Les enjeux de la francophonie pour les universités membres de l'AUF dans la Caraïbe et les Amériques
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Table ronde n°2 : La coopération éducative francophone dans les Caraïbes et les Amériques
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Allocution de Carl Edouard Saint-Rémy, consul général d'Haïti
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Table ronde n°1 : La francophonie et la francophilie moteurs de croissance dans les Caraïbes
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Géopolitique de la francophonie dans la grande Caraïbe
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Allocutions officielles
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Rapport de synthèse
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Table ronde « Attractivité et performances de l’entreprise »
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Les facteurs de résilience des entreprises face aux contraintes bancaires, à la crise sanitaire et ses conséquences
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Table ronde « Attractivité et responsabilité sociétale des entreprises »
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Débat suite aux communications sur le thème « La compétitivité de l’entreprise du 21e siècle à l’échelle internationale, nationale et régionale »
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Attractivité du droit des affaires et compétitivité outre-mer : l’expérience de l’habilitation Energie dans le département-région d’Outre-Mer de la Guadeloupe
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Attractivité et régulation économique outre-mer depuis la loi Lurel de 2012
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Propos introductifs
Ce colloque a pour but de questionner la notion d'attractivité du droit en analysant le processus d'élaboration de la norme applicable à l'entreprise du 21e siècle, ceci depuis l'entrée en vigueur de la loi du 15 mai 2001 relative aux nouvelles régulations économiques (NRE).
A priori, selon les représentations que l'on se fait d'une norme attractive, l'ordonnancement juridique devrait permettre de maintenir un équilibre entre la liberté d'entreprise, la célérité des affaires, la sécurité des investissements et la responsabilité sociétale.
Aussi, pour apprécier le système juridique français, ce colloque est axé sur deux lignes directrices, l'une centrée sur les caractéristiques principales du droit français avec un focus sur sa mise en œuvre dans un territoire insulaire outre-mer – la Guadeloupe – l'autre reposant sur la comparaison avec d'autres systèmes normatifs concurrents.
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Episode 6 : Le Masurier
Portrait de famille accompagné d’une nourrice tenant un enfant dans ses bras (ou Choiseul-Meuse et sa famille à la Martinique, conservé au Musée d’Aquitaine de Bordeaux, est le 6e épisode de la série des rendez-vous numériques. À la fin du XVIIIe siècle, la commande du Marquis de Choiseul au peintre Marius Pierre Le Masurier de trois portraits de groupe : celui d’une famille d’esclaves, d’une famille mulâtre [les 2 conservés au Musée du Quai Branly Jacques Chirac] et de sa propre famille témoigne de sa volonté de montrer, en 1775, une société créole martiniquaise sans tension et sous contrôle des élites blanches dominantes dans le respect de la hiérarchie des races. Le portrait intime de la famille Choiseul met en avant la réussite sociale d’une famille aristocrate dans les colonies qui vit à la parisienne. À la veille de la révolution, ces trois œuvres, aussi symboliques que politiques, tentent de créer l’illusion dans les colonies du maintien des liens familiaux intergénérationnels avec ses vertus sociales par une vision idéalisée et compartimentée de la société créole d’habitation. Première diffusion sur Manioc le 6 mai 2024.
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Episode 5 : Prinssay
L’épisode 5 est consacré à une Vue de la Guadeloupe de Jenny Prinssay, première femme peintre native des Antilles évoluant possiblement autour du cercle du peintre guadeloupéen Guillaume Lethière qui avait un atelier féminin. Baptisée le 7 août 1771 à Goyave en Guadeloupe, l’artiste est membre de la famille Bouscaren, habitant propriétaire, depuis le XVIIIe siècle. Sous l’Empire, ses Vues de la Guadeloupe et de la Martinique, exposées au Salon de Paris, ouvrent la voie à l’école française du paysage pittoresque caribéen. Inspirés par la beauté et la grandeur des paysages tropicaux, artistes natifs et voyageurs s’adonnent, dans toute la Caraïbe, à ce petit genre qui prendra un nouvel essor au XIXe siècle. Mais la présence des esclaves en silhouette et des habitations sucrières témoigne également, après le rétablissement de l’esclavage, de la réalité quotidienne aux Antilles françaises et du maintien de la violence du système esclavagiste jusqu’en 1848. Première diffusion sur Manioc le 8 avril 2024.
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Episode 4 : Fulconis
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La Martinique / Roger Bélis, aut.
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Paysans... silences à voix basses. 2, Un pays d'abeilles / Paule Belkin, Gérald Belkin, réal. ; Gillus Désir, participant
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Enfants de la Guadeloupe / Nicole Zucca, réal.
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Connaissance de la Guyane / Yvette Rivet, réal.
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Épisode 3 : "La Guadeloupe illustrée" Femme indienne
Le troisième épisode porte sur l’essor aux Antilles de la carte postale dite « pittoresque ». La Guadeloupe illustrée, 89. Femme (Type n° 4) – Indienne a été commercialisée à Pointe-à-Pitre par Albert Caillé, l’un des premiers éditeurs en Guadeloupe de carte postale dans le premier quart du XXe siècle. Elle représente le portrait en noir et blanc d’une marchande indienne, d’origine dravidienne, portant sur sa tête un panier. Cette photographie rend compte de l’engagisme indien qui s’est développé en Guadeloupe entre 1850 et 1880 pour apporter une main-d’œuvre supplémentaire contrainte en mesure de suppléer les travailleurs libres qui voulaient se libérer des stigmates de l’esclavage. Popularisées par les expositions universelles et coloniales, les cartes postales ethnographiques ont nourri les imaginaires européens donnant naissance à une construction eurocentrée d’une supposée typologie des races. Aujourd’hui, un travail de mémoire se fait par les artistes et les universitaires qui déconstruisent les stéréotypes coloniaux en recherchant les identités et les trajectoires de ses femmes anonymes. Première diffusion sur Manioc le 5 février 2024.
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Épisode 1 : Portrait de Maïotte Almaby
Pour ce premier épisode, le rendez-vous met en lumière le tableau de Jacques Weismann, portraitiste des stars, intitulé Martiniquaise ou Portrait de Maïotte Almaby, compositeur de musique. La scène se passe au Casino de Paris, mythique salle de spectacle où se produit l’artiste en mars 1935, année de la célébration des fêtes du Tricentenaire du rattachement des Antilles françaises à la France. Talentueuse chanteuse, musicienne et compositrice de biguine, Maïotte Didier épouse Almaby, est représentée au sommet de sa carrière artistique. Formée au Conservatoire de Paris, puis professeur de musique au Pensionnat colonial de Fort-de-France, elle triomphe dans le Paris noir des Années folles, auteure de la chanson Madiana écrite pour Joséphine Baker. L’épisode nous plonge dans l’entre-deux-guerres où se construit à travers les arts et le folklore antillais un imaginaire assimilationniste républicain et où une élite politique, intellectuelle et artistique noire et métisse issue des « vieilles colonies » tente de s’affirmer dans un contexte impérial de fortes discriminations raciales. - Première diffusion sur Manioc le 4 décembre 2023.
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Épisode 2 : Hyppolite Hartmann
Le second épisode se passe dans la ville de Saint-Pierre à la Martinique entre 1860 et 1880 dans le studio d’un des premiers photographes et peintres Hyppolite Hartmann, né dans le quartier du Mouillage en 1818. La carte photo représente un élégant Jeune homme antillais et métissé vu de trois quarts. Comme dans les meilleurs studios parisiens, Hartmann répond, à travers la réalisation de ces petites cartes de visite, à la mode au XIXe siècle dans les Antilles françaises du portrait bourgeois dans lequel le photographe cherche, à travers des accessoires et des poses choisis, à donner « grand air » à son modèle, à traduire au-delà de sa ressemblance physique, sa représentation morale et sa fonction sociale. En parallèle, une photographie ethnographique, envoyée par lot pour les expositions universelles, se développe dans les studios de Basse-Terre, Pointe-à-Pitre, Fort-de-France ou encore de Saint-Pierre, mettant en scène le petit peuple et notamment les femmes martiniquaises et guadeloupéennes : la marchande, la mulâtre, la négresse, l’Indienne deviennent des sujets très populaires. Ces photographies sont aujourd’hui de précieux témoignages de la société antillaise post-esclavagiste. Première diffusion sur Manioc le 8 janvier 2024.
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Appendice
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Synthèse et conclusion du colloque
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Le Black Arts Movement et la L.A. Rebellion à Los Angeles : africanité et mémoire de l'esclavage comme enjeux de l'esthétique visuelle afroaméricaine
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Décoloniser les mémoires de l'esclavage à l'école : la réhabilitation des figures esclavisé.es
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Discussion
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Contextualiser les mémoires de l'esclavage : transmissions transgénérationnelles dans Homegoing de Yaa Gyasi
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Mémoire de chair et mémoire de papier : vivre et raconter l'Histoire dans Biblique des derniers gestes de Patrick Chamoiseau
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« Any niggerwoman can become a Black woman in secret » : mémoires et représentations des modes de résistance féminine sous l'esclavage dans les œuvres de Marlon James et de Michelle Cliff
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Discussion
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Archives littéraires de l'asservissement / Mémoires et syndrome de stress post-traumatique du Monde / Trans-lations / Trans-relations
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La traduction participe-t-elle au « devoir / droit de mémoire » ?
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Discussion
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« Notre avenir s'est noyé à Gorée » : le rap français entre résistance et mémoire
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Les chansons de Gérard La Viny ou l'existence d'une mémoire de l'esclavage doudouiste ?
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Discussion
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Monuments de l'histoire de la Confédération aux Etats-Unis et mémoire de l'esclavage
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Archéologie d'une politique mémorielle : Aimé Césaire à Fort-de-France
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Décoloniser les mémoires de l'esclavage à La Nouvelle-Orléans : anatomie d'un palimpseste à visée radicale
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The Underground Railroad (Barry Jenkins, 2021) : décoloniser le passé de l'esclavage par la sérialité
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The Language of Memory in Wilson Harris' Fiction
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The New Conversation On Race in America in Show me a Hero (David Simon, 2015) and The Goord Fight (Robert et Michelle King, 2017)
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Discussion
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Guerre culturelle dans une ville d'eau : comment briser le silence tenace sur le passé esclavagiste de Bath ?
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Commemoration of Enslavement and Histories of Dehumanisation from a Dutch and Social Art Pratice Perspective
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Discussion
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Du « livre de pierre » au rhizome mémoriel : le métalangage des mémoriaux transatlantiques dédiés à la commémoration de l'abolition de l'esclavage
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Statuaire, mémoire et turfu
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Discussion
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De la Traite à la Relation. Espaces mémoriels et traumas historiques dans West Indies (Med Hondo) et Révolution Zendj (Tariq Teguia)
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Cinéma antillais et Tropiques amers : deux volets de la mise en scène des mémoires de l'esclavage
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Lovecraft Country et la réappropriation de la culture pop blanche : hybridité générique et discours politique
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Discussion
Echanges entre Dimitri Béchacq, Jean Moomou et le public.
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Ressusciter la figure de l'esclave dans les luttes syndicales et indépendantistes. Aux origines supposées de la migration haïtienne en Guadeloupe (années 1970)
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Mémoire coloniale et/ou mémoire de la résistance à l'ordre colonial dans l'espace public (Antilles, Guyane, Surinam): les limites de la pensée décoloniale
Réflexion sur les lieux de mémoire de l'esclavage, leurs représentations dans l'espace public et leur réappropriation par la population.
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Discussion
Discussion entre Agnès Peysson-Zeiss, Malik Noël-Ferdinand et Françoise Simatsotchi-Bronès. Echange avec le public.
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Corps sans sépultures : entre-deux mémoriel et réinscription dans Kindred et Prison d'ébène
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La malemort mémorante de René Beauregard (1975-1982)
Malik Noël-Ferdinand revient sur la figure singulière de son grand-oncle, René Beauregard, un "marron moderne" qui a défrayé la chronique judiciaire martiniquaise entre 1942 et 1949.
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Déplacements, transfigurations: de quelques réécritures fictionnelles et artistiques comme métabolisations émancipatrices des mémoires de l'esclavage transatlantique
L'histoire de l'esclavage se base sur des faits tangibles, des archives, des traces, et bâtit une histoire scientifique de ce fait, qui a longtemps était occulté dans les manuels scolaires où seule l'abolition était mentionnée. Pour se réapproprier cette histoire, la littérature permet par la création romanesque de se figurer ce trauma, de décoloniser les imaginaires et de libérer la parole des afro-descendants.
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Lieux de mémoire et esthétique du trauma
La chercheuse Myriam Moïse met en lumière les femmes afro-caribéennes qui s'approprient les lieux de l'esclavage pour dépasser le trauma de l'esclavage. Elle s'appuie sur le travail de NourbeSe Philip qui a repris la tragédie du bateau négrier Zong! pour retracer la tragédie de ces Africains en s'appropriant les textes juridiques de ce trauma pour les transcender par la poésie. L'objectif de cette poétesse est de guérir de ce trauma historique.
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De Ouidah à Minneapolis: la mémoire décolonisée de l'Africain-Américain Colson Whitehead
Benaouda Lebdaï fait la critique du livre de Colson Whitehead, Underground railroad. Ce roman, publié en 2016, a reçu le prix Pullitzer en 2017. L'histoire qui se déroule en 1850 a des écho avec l'actualité des Noirs aux Etats-Unis. Le traitement des Africains-Américains par la police au 21e siècle est encore empreint d'injustice et d'humiliation.
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"La peau d'un Blanc pour parchemin, son crâne pour écritoire": revendiquer la tradition radicale noire.
Le philosophe Norman Ajari rapporte les propos radicaux de Boisrond-Tonnerre lors de l'indépendance de Haïti et prolonge sa réflexion au contexte contemporain de la lutte contre le racisme systémique. La décolonisation des mémoires passe aussi par une réappropriation des figures radicales noires.
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Ouverture officielle du colloque
Chaque participant présente son institution et son parcours.
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Lire un classique à la BU : « Et les chiens se taisaient » d'Aimé Césaire
Lecture théâtrale d'« Et les chiens se taisaient » d'Aimé Césaire à la BU du campus de Schoelcher le 5 décembre 2022. - Lecture dirigée par Arielle Bloesch.