Poncelin de la Roche-Tilhac, Jean-Charles (1746-1828)
Contenu
- Identifiant
- BUAPE241059
- Nom
- Poncelin de la Roche-Tilhac, Jean-Charles (1746-1828)
- Autre forme du nom
- La Roche-Tilhac, Jean-Charles Poncelin de
- Poncelin, Jean-Charles
- Poncelin-Debarle, Jean-Charles
- M.P.D.L.C.A.A.P.
- Poutavery
- Nom de famille
- Poncelin de La Roche-Tilhac
- Prénom
- Jean-Charles
- Date de naissance
- 17460517
- 1746-05-17
- Date de mort
- 18281101
- 1828-11-01
- Genre
- masculin
- Langue d'expression
- Indéterminée
- Pays ou territoire
- fr France
- Note biographique
- Imprimeur-libraire et commissionnaire en librairie. Natif de Dissay, près Poitiers, fils d'un employé de la gabelle. Chanoine de N.-D. de Montreuil-Bellay (Anjou) et docteur en droit, achète une charge de conseiller à la Table de marbre et s'établit à Paris. Auteur de compilations historiques et juridiques et de publications semi-périodiques qu'il diffuse souvent lui-même à partir de 1781, à son adresse de la rue Garancière. Devenu journaliste à la faveur de la Révolution, lance dès le 15 juin 1789 le "Cour[r]ier français", imprimé et diffusé par Gueffier jeune, devenu le 1er nov. 1793 "Cour[r]ier républicain
- Le "Courrier" est diffusé alors par le libraire Debarle, au "Bureau général des journaux", avec qui Poncelin semble avoir été associé à la même adresse (r. du Hurepoix, q. des Augustins, n° 17) ; épouse d'ailleurs une (Marie-Geneviève-) Béatrix Debarle, soeur ou parente du précédent. Après le 9 thermidor, Poncelin et son journal passent ouvertement au royalisme (de même pour la "Gazette française" qu'il a créée en janv. 1792 avec Fiévée pour rédacteur). Accusé d'avoir provoqué au rétablissement de la royauté, condamné à mort le 26 oct. 1795 par le conseil militaire de la section du Théâtre-Français, il réussit à se cacher
- Rentré à Paris, y reprend son activité polémique au cours de l'année 1796. En janv. 1797, par représailles, des militaires l'outragent et le fouettent dans l'appartement du directeur Barras ; cette "poncelinade" fait scandale. Le 18 fructidor an V (4 sept. 1797), les journaux royalistes sont supprimés, les presses du "Courrier" brisées, les caractères jetés à la Seine et Poncelin, condamné à la déportation ainsi que ses rédacteurs et imprimeurs, doit fuir à nouveau. Reparaît après le 18 brumaire (9 nov. 1799) et, ne pouvant plus exercer le journalisme, reprend la librairie tenue en association avec sa femme et Debarle
- Publie notamment ses propres écrits (1797-1804). En faillite ainsi que son épouse le 10 fév. 1804, continue néanmoins à exercer jusque vers 1806. Qualifié d'"ancien libraire" lors de la vente partielle de son fonds (24 fév.-15 mars 1806, catalogue). Nouvelle vente au profit de ses créanciers les 1er-3 mars 1809 (catalogue). Quitte Paris en 1811 et se retire à sa maison de campagne d'Ouarville, près de Voves (Eure-et-Loir), où il décédera
- Paris : 1781?-1806 ; Rue Garancière ; Rue de Hurepoix, quai des Augustins, n° 17 (, près le pont Saint-Michel) - Au Lys d'or
- Sources
- Almanach du commerce, an VI
- Fleischer
- Debray
- Quérard
- Hoefer
- Hatin
- Delalain, Paris, 1789-1813
- Cioranescu 18 s.
- Hist. gén. presse française. Sgard. Hesse, 1789-1810
- dates d'activité 1801-1804
- Notice IdRef
- https://www.idref.fr/050461966
- Plateforme source
- Bibliothèque numérique Manioc
- URI
- BUAPE241059
- Est auteur de
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Almanach américain, ou Etat physique, politique, ecclésiastique et militaire de l'Amérique : ouvrage qui comprend les forces, la population, les loix, le commerce et l'administration de chaque province de cette partie du monde ; le tableau de ceux qui y figurent par leurs charges et par leurs dignités ; celui de la marine des peuples européens qui y ont possessions, et le nom des officiers qui sont employés dans cette partie de l'administration publique
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Almanach américain, ou Etat physique, politique, ecclésiastique et militaire de l'Amérique : ouvrage qui comprend les forces, la population, les loix, le commerce et l'administration de chaque province de cette partie du monde ; le tableau de ceux qui y figurent par leurs charges et par leurs dignités ; celui de la marine des peuples européens qui y ont possessions, et le nom des officiers qui sont employés dans cette partie de l'administration publique
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